Est-ce que la situation pourrait permettre des gains de parts de marché pour Transat? Ou pourrait-elle lui ouvrir la porte à de nouvelles acquisitions? Joint à son siège de Montréal, la direction de Transat a refusé de commenter la situation, ni même de l'industrie dans son ensemble. «Nous n'émettons pas de commentaires sur la concurrence», s'est contenté, laconiquement, par courriel, Debbie Cabana, responsable des communications du voyagiste canadien.
Sans écarter cette possibilité d'acquisitions prochaines, Michel Archambault rappelle que la direction de Transat doit composer avec ses propres difficultés actuellement, rendant toute stratégie prédatrice sans doute moins attrayante. «Avec la hausse des prix du baril de pétrole, la force du dollar canadien sur la devise américaine, et la guerre de prix que se livrent les différents acteurs de cette industrie, Transat -comme bien d'autres- en a probablement plein les bras», dit-il.
La semaine dernière, Transat a avalé Vacances Tours Mont-Royal (TMR) pour une bouchée de pain. L'entreprise indépendante aurait été vendue pour «environ 5M$», un montant que la Financière Banque Nationale a jugé «non significative» pour Transat sur le strict plan financier.
À la fermeture de la Bourse de Toronto aujourd'hui, le titre de Transat se négociait à 7,06$, ou baisse de 0,14$ ou de 1,94%.