Dans le contexte de crise financière mondiale, les banques ont mieux résisté que celles des États-Unis ou d’Europe.
Alors que le G20 se penchera dès samedi sur les améliorations à apporter au système de réglementation mondiale, Jim Flaherty estime que chaque pays doit commencer par balayer devant sa porte avant de tenter d’ériger des règles supranationales.
À son avis, un bon système de régulation national repose sur cinq piliers:
1. Du capital suffisant pour amortir les risques associés à l’effet de levier.
2. Des marges de manœuvre en termes de capital et de liquidités suffisantes pour passer au travers d’une crise.
3. Des règles qui tiennent compte à la fois du cas particulier de chaque institution financière et du risque systémique.
4. Des marchés financiers plus transparents, notamment dans le cas des transactions hors-cote et des ventes à découvert.
5. Une coopération internationale plus étroite entre organismes de réglementation.
En marge de la rencontre du G20 ce weekend, Jim Flaherty a fait un appel pour que les voix des pays émergents soient entendues dans des plates-formes plus larges que le seul forum de stabilité mondiale.