F-35: Ottawa repart à zéro

Publié le 12/12/2012 à 17:56

F-35: Ottawa repart à zéro

Publié le 12/12/2012 à 17:56

Par AFP
Mercredi, le gouvernement a précisé sa position à la lumière d'un audit mené par la société KPMG.

Cette étude, commandée à la suite de critiques faites en avril dernier par le Vérificateur général du Canada à propos du manque de données sur les coûts complets du cycle de vie de l'appareil, fait ressortir que cette commande coûterait au final, tout compris, quelque 46 milliards de dollars sur 42 ans, soit trois fois plus qu'initialement envisagé pour une période de 20 ans.

L'estimation de 46 milliards comprend 11 700 heures de vol par an - soit 20% de moins que le temps de vol des CF-18 - et comprend la formation des pilotes.

Maintenant le Canada se borne à dire, suivant en cela l'étude de KPMG, que la compétition est ouverte à tous les "avions de combat dont la production est en cours actuellement ou est programmée".

Les chasseurs CF-18 doivent en principe être retirés du service au début de la prochaine décennie.

Par ailleurs, le fait de s'ouvrir à d'autres propositions n'interdit pas au Canada de maintenir éventuellement sa préférence pour le F-35.

La décision à venir dépendra des besoins futurs de l'armée de l'air qui n'ont pas encore été définis, selon des responsables d'Ottawa.

Soixante-douze entreprises canadiennes sont impliquées dans le développement du F-35 auquel elles fournissent différents équipements, et ces contrats représentent pour elles au total 438 millions de dollars.

En dehors des Etats-Unis et du Canada, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Danemark, l'Australie, la Turquie, l'Italie et la Norvège sont impliqués dans le développement de l'appareil furtif. Le Japon compte en acquérir 42 exemplaires.

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