L’histoire d’ExelTech Aerospatial, qui s'est placé sous la protection de la Loi sur la faillite ce matin, débute il y a 60 ans à Rimouski.
Sous le nom de Québecair, l’entreprise assure la liaison entre des communautés éloignées de la côte Est du Canada : Gaspé, Labrador, Baie d’Hudson. Dès les années 50, Québecair se taille une place de choix dans l’univers de l’aviation.
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Trois décennies s’écoulent avant que l’entreprise traverse sa première zone de turbulances. Au cours des années 80, Canadien International ¬ l’un des plus importants transporteurs canadien ¬ en fait l’acquisition. L’entreprise est alors rebaptisée Inter-Canadien. Elle devient, entre autres choses, le premier client nord-américain de jet régional Fokker 100.
Au début des années 2000, l’entreprise traverse sa deuxième zone de turbulences. Alors que les parts de la direction sont rachetées, les services d’entretien d’ingénierie d’Inter-Canadien deviennent autonomes. Ils prennent le nom de ExelTech.
En quelques années seulement ExelTech étend ses activités aux services de soutien d’une gamme toujours plus grande d’avions régionaux. En 2003, l’entreprise ajoute des installations d’entretien à Montréal. Et en 2005 elle fusionne à NordTech, une entreprise de Québec.
ExcelTech continue son expansion. En 2008, elle inaugure des installations de pointe (150 000 pieds carrés) à l’aéroport P-E Trudeau.
Mais voilà, ExelTech Aérospatiale, troisième plus important fournisseur de services d'entretien et de réparation pour l'aviation commerciale au Canada, a annoncé aujourd’hui qu'elle a déposé un avis d'intention de soumettre une proposition selon la loi canadienne sur la faillite et l'insolvabilité.
Résultat : elle a procédé à des mises à pied.
