«Earl Jones a joué avec l'argent de ses clients depuis les années 80, comme si c'était le sien. Déjà en 1987-1988-1989, il puisait dans le compte en fidéicommis», explique Gilles Robillard.
M. Robillard ajoute qu’Earl Jones faisait également des retraits fréquents de 5000$ à 20 000$ au guichet automatique. Les retraits étaient fait depuis le compte en fidéicommis dans lequel aboutissait l'argent des présumées victimes d’Earl Jones.
Le quotidien affirme qu’Earl Jones se servait de ce compte pour payer ses dépenses personnelles (voiture, condominium et autres). Jones aurait retiré de ce compte jusqu'à 1 million de dollars certaines années.
Aucun registre comptable
Le travail de l'équipe de RSM Richter s'avère plus compliqué que prévu puisqu’il n’existe aucun registre comptable détaillant les transactions d'Earl Jones. Le syndic a donc envoyé des lettres à 93 institutions financières ou sociétés de placement dans lesquels des fonds des clients ont transité.
RSM Richter a épluché les transactions bancaires du compte en fidéicommis d'Earl Jones à la Banque Royale de 1987 à 1999 et pour les années 2007 à 2009.
Le syndic Gilles Robillard, de RSM Richter, présentera son rapport d’enquête aux victimes la semaine prochaine.