D’une durée de trois ans, plutôt que quatre comme les précédentes, cette convention collective entrera en vigueur le 1er janvier, et devra être respectée jusqu’au 31 décembre 2014. Dans l’attente d’une signature finale dans ce dossier, le directeur corporatif, ressources humaines de Héroux-Devtek, Gilbert Guérin, s’est dit «satisfait de l’issu des négociations» qui duraient depuis un peu moins de deux mois.
Outre la clause de compensation obtenue en cas de fermeture d’usine, les employés ont obtenu une bonification de leurs conditions salariales de 2,5% la première année, suivie de deux augmentations successives de 3% par année, en 2013 et 2014.
Également, afin d’augmenter la productivité et de réduire les absences occasionnelles, le syndicat aurait également obtenu de l’employeur le paiement d’une prime d’assiduité. Dans le cadre de cette entente, certaines heures d’absence occasionnelle non utilisées pourront être payées en temps double.
L'usine de Laval se spécialise dans la fabrication et l'entretien de composants de petite taille utilisés dans les systèmes de trains d'atterrissage et les actionneurs hydrauliques pour commandes de vol.
Outre le Québec et le Mexique, Héroux-Devtek compte des installations en Ontario et aux États-Unis, à Arlington au Texas, de même qu’à Springfield, Cleveland et Cincinnati dans l'Ohio.
À midi, le titre d'Héroux-Devtek se transigeait à 6,64$ l'action à la Bourse de Toronto. Il est demeuré inchangé depuis hier. Au même moment, le S&P/TSX avait gagné 90 points ou 0,78%.