Au loin, derrière des arbres et le chantier de construction de la prochaine usine de Bombardier à Mirabel, se dresse le premier avion d'essais en vol de la famille CSeries. Son vol inaugural est prévu d'ici huit jours. Photo: Martin Jolicoeur
Malgré l’évidence d’activités grandissantes sur le tarmac de l’aéroport de Mirabel, le silence se poursuit chez Bombardier en ce qui a trait au très attendu premier vol de sa gamme d’avions CSeries.
Est-ce que l’avionneur québécois sera en mesure de respecter son dernier échéancier ? Ou sera-t-il contraint de repousser de nouveau le moment de son premier vol? Rien n’est certain.
Même qu’à huit jours de l’échéance du délai fixé, nul ne saurait assurer, malgré les démentis de l’entreprise, que ce fameux premier vol n’a pas déjà eu lieu.
Quoi qu’il en soit, à quelques centaines de mètres de l’autoroute A-50, à Mirabel, nous avons clairement pu identifier la semaine dernière le premier né de la famille CSeries. Lors de notre passage, le premier exemplaire CS100 se trouvait en piste, pour une rare fois à l’extérieur des hangars gardés de la multinationale.
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Rappelons qu’à son retour du Salon international de l’aéronautique et de l’espace Paris-Le Bourget, en juin, Bombardier avait annoncé que le vol inaugural ne saurait avoir lieu comme promis avant la fin du mois. S'inclinant devant le retard accumulé, la direction de l’entreprise avait alors reporté le premier vol de l’appareil de 110 sièges et plus à «d'ici la fin juillet 2013».
Ce geste avait immédiatement fait trébucher le titre de Bombardier à la Bourse de Toronto à 4,57$. Le lendemain, le titre de l’avionneur avait repris l’essentiel de sa perte de la veille. En milieu d’après-midi, Bombardier se négociait à 5,04$, en hausse de 0,61$ ou de 13,68% depuis un mois.