Dominique Strauss-Khan lors de sa comparution. Photo : Bloomberg
Dominique Strauss-Kahn a démissionné de son poste de directeur général du Fonds monétaire international, expliquant qu'il va consacrer "toute (s)on énergie" à se défendre des accusations d'agression sexuelle et de tentative de viol sur une femme de chambre d'un hôtel à New York.
Dans une lettre rendue publique par le conseil d'administration du FMI, Dominique Strauss-Kahn nie à nouveau les accusations, et "avec une infinie tristesse" se voit "obligé aujourd'hui de présenter (...) (s)a démission de (s)on poste du poste de directeur général du FMI".
"Je pense tout d'abord à ma femme, que j'aime plus que tout, à mes enfants, ma famille, et mes amis. Je pense aussi à mes collègues du Fonds. Ensemble nous avons accompli de si grandes choses depuis plus de trois ans", a-t-il déclaré.
"À tous, je veux dire que je nie avec la plus grande fermeté toutes les accusations portées contre moi, écrit-il. "Je veux protéger cette institution que j'ai servie avec honneur et dévotion, et surtout surtout, je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à prouver mon innocence".
Soumis à une pression grandissante pour démissionner, Dominique Strauss-Kahn a annoncé sa décision mercredi soir, avant que ses avocats ne demandent jeudi une nouvelle mise en liberté sous caution.
Le gouvernement allemand a réagi en déclarant "respecter" la décision de Dominique Strauss-Kahn, qu'il remercie pour son travail "estimable au sein du FMI, dans une période difficile pour l'économie internationale".
Dans son cours communiqué, le gouvernement d'Angela Merkel souligne que désormais "le FMI peut retrouver toute sa capacité d'action".
