[Photo : Bloomberg]
L'Autorité des marchés financiers (AMF) laisse au conseil d'administration du Groupe TMX le soin de choisir avec quelle entité il s'unira.
C'est ce qu'a indiqué Mario Albert, président-directeur général de l'AMF à l'occasion d'une allocution devant le Cercle de la finance internationale de Montréal, mercredi.
« Il y a deux offres sur la table. Qu'elle sera l'offre analysée à la fin? C'est la décision du conseil d'administration des actionnaires du Groupe TMX. C'est une décision qui leur revient. Ce n'est pas au régulateur de décider », a-t-il souligné.
La fin de semaine dernière, le Groupe TMX faisait l'objet d'une offre concurrente de 3,6 G$ par un consortium de banques et de caisse de retraite regroupé sous le nom de Maple Group Acquisition. Cette offre vient jeter de l'ombre sur celle effectuée par le Groupe du London Stock Exchange, en février, à un prix inférieur.
Chose certaine, peu importe quel sera l'acquéreur, l'AMF entend analyser la transaction par rapport à la capacité de l'AMF à exercer son rôle à titre de régulateur et les implications pour Montréal, sa bourse et son industrie des produits dérivés. L'AMF veut aussi scruter la gouvernance de la nouvelle entité et la capacité à l'investisseur québécois à avoir accès au marché torontois.
« La question de la concurrence est aussi un enjeu qui interpelle l'AMF. Il est fort possible que le Bureau de la concurrence nous demande notre avis, mais une décision à l'égard de la concurrence va venir du bureau de la concurrence, pas de nous. Même si ça a certains impacts pour les régulateurs provinciaux », a déclaré Mario Albert.
