Devant la levée de boucliers créée par l’annonce d’impôts rétroactifs, le ministre des Finances Nicolas Marceau proposera « un compromis » pour calmer le milieu des affaires et les contribuables visés, révèle ce mardi La Presse.
Les détails de ce compromis restent vagues, mais le cabinet Marois risque de reculer sur les dispositions touchant le gain sur le capital, qui visaient environ 270 000 contribuables québécois.
Jeudi dernier, le nouveau gouvernement péquiste annonçait l’abolition de la taxe santé de 200 $, créant du même coup un manque à gagner d’environ 1 G$ dans le budget de la province.
Puis, un membre de l'entourage de la première ministre Pauline Marois a indiqué que le gouvernement voulait créer rétroactivement deux nouveaux paliers d'imposition pour les individus gagnant plus de 130 000 $, en plus de rehausser le taux d'inclusion partielle de 50 à 75 %.
L’objectif prioritaire reste d’abolir la taxe santé, ont répété des membres de l’entourage de Pauline Marois, quant aux moyens d’y parvenir, plusieurs possibilités sont sur la table.
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