De fortes secousses seront au menu sur les marchés mondiaux des actions, des obligations et des monnaies si les politiciens américains ne s'entendent pas sur le plafond de la dette, selon David Andrews, directeur Gestion de placement et Recherche chez Richardson GMP.
Rappelons que les agences de notation de crédit ont averti qu'elles pourraient abaisser la note de la dette américaine si Washington n'arrive pas à assainir sa situation financière. Selon David Andrews, les réductions des dépenses et les hausses d'impôt devront être substantielles, soit entre 3 et 4 billions de dollars sur dix ans, pour éviter une dégradation de la note « AAA » des États-Unis.
« D'autres pays dont la note a été abaissée, comme le Canada dans les années 1990, ont survécu, mais aucun n'est aussi dépendant des capitaux étrangers que ne l'est l'économie américaine », souligne David Andrews.
Une dégradation de la note de crédit aurait presque certainement pour effet de prolonger la période d'incertitude et de volatilité qui s'éternise actuellement sur les marchés. Une chose est claire pour David Andrews : « les répercussions de la crise financière mondiale se font encore sentir et après les banques, ce sont maintenant les gouvernements de la planète qui sont touchés ».
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