Alors que le Front commun des des fonctionnaires de l'État célèbre son entente de principe avec le gouvernement du Québec, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) rappelle que rien n'est encore réglé pour les conditions de travail de ses 58 000 membres, professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires.
"Cette entente de principe vise uniquement le salaire, la retraite, les droits parentaux et les disparités régionales. Nous allons présenter cette entente à nos déléguées le 30 juin prochain, mais le gouvernement n'a encore rien mis sur la table pour améliorer le quotidien des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes membres de notre Fédération", déplore Régine Laurent, présidente de la FIQ.
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Aucune autre rencontre n'a eu lieu à la table de négociation sectorielle de la FIQ depuis que les délégués ont rejeté unanimement les dernières offres du gouvernement, la semaine dernière.
"La présidente du Conseil du trésor réitérait, ce matin, son souhait de régler également avec nos membres. Et bien, si c'est le cas, nous attendons l'appel de la partie patronale. Nous sommes toujours disponibles pour reprendre la négociation», a poursuivi madame Laurent.
La campagne d'appui lancée par la Fédération en début de semaine continue. La population et les organismes sont invités à signifier leur appui aux revendications des membres de la FIQ.
La FIQ représente 58 000 membres, soit la grande majorité des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.
