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L’industrie aérienne a connu une reprise importante de la demande en février , avec une croissance de 9,5% du côté des passagers et de pas moins de 26,5% du côté du fret par apport à l’année dernière.
L’Association du transport aérien international (IATA) parle d’un «gain important», tout en précisant que février 2009 avait représenté un creux dans le trafic de passagers. La demande de passagers devra encore augmenter de 1,4 % pour atteindre le niveau d’avant la crise.
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Pour sa part, le fret a atteint son point le plus bas en décembre 2008 et la situation ne s’était que peu améliorée en février 2009. Le trafic de fret, qui avait chuté plus que le trafic de passagers, devra encore croître de 3 % pour retrouver le niveau d’avant la crise.
« Nous allons dans la bonne direction. Dans deux ou trois mois, l’industrie devrait être revenue aux niveaux de trafic d’avant la crise. Il ne s’agit toutefois pas d’une reprise complète. Il faut maintenant s’ajuster à deux années de perte de croissance », a déclaré M. Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l’IATA, dont le siège est situé à Montréal.
Le fait marquant de février a été l’amélioration du coefficient de charge qui s’est élevé à 75,5 %. Considérant que février est généralement le mois le plus faible, et après désaisonnalisation, on enregistre un record de tous les temps pour un mois de février, avec un coefficient de charge de 79,3 %.
Tandis que la demande augmentait de 9,5 %, l’augmentation de la capacité était limitée à seulement 1,9 %. Les transporteurs aériens maintiennent une utilisation normale des appareils sur les vols court-courriers mais l’utilisation des long-courriers a diminué de 8 % par rapport aux niveaux de 2008.
Il en résulte une augmentation des coûts unitaires pour les opérations long-courriers, ce qui pourrait retarder les effets de l’augmentation de la demande sur les résultats financiers.
