Dans l’habitacle lumineux, le nouveau tableau de bord met en relief des garnitures qui oscillent entre le look aluminium, titane, bois ou fibre de carbone, selon vos préférences. La console centrale est massive et son flanc a tendance à heurter le fémur qui ne demande qu’à se reposer de temps en temps.
Et s’il est vrai que les occupants à l’arrière profitent de plus d’espace, la banquette pourrait être moins ferme.
Avec ses 430 litres de capacité, le coffre est immense. Il le devient encore plus grand avec les dossiers 60/40 rabattus. Certaines versions ont aussi une trappe à skis.
Le constructeur se montre également suave dans son échelle de prix : de 23 975 dollars pour une 2.5 TL à 37 475 dollars pour une 3.6 HL, les modèles diesel démarrant entre les deux à 27 475 dollars. Ça signifie que la Passat 2012 la plus abordable coûte 3 800 dollars de moins que le modèle qu’elle remplace tout en offrant une habitabilité améliorée et un équipement rehaussé.
Mon choix, au cas où il vous intéresse, se porte tout de go sur la TDI. Son couple impressionnant, autant que sa consommation, prouve à quel point VW maîtrise la motorisation Diesel.
Pour le moment, la famille Passat ne comptera pas de traction intégrale. À peine 10% de la clientèle s’y intéressait et, de plus, ce dispositif aurait exigé de gros investissements à l’usine du Tennessee, tout en s’avérant une option coûteuse pour l’acheteur.
John White, le président de Volkswagen Canada, ne s’attend pas à ce que la nouvelle Passat aille décrocher le premier rang des intermédiaires du jour au lendemain, mais 8 000 ventes annuelles le combleraient, ce qui positionnerait son auto entre la Toyota Camry et la Mazda6.
Et lui aussi mise beaucoup sur le succès de la TDI.