La nouvelle SLK se décline en trois modèles : 250, 350 et 55 AMG. Seule la 350 sera disponible ce printemps. Il faudra patienter jusqu’à l’automne pour les deux autres.
La 250 utilise un 4-cylindres 1,8L turbocompressé capable de fournir 201 CV. La 350 possède un V6 3,5L de 302 CV. Quant au bolide concocté par AMG, la division performance de M-Benz, on n’aura rien de moins qu’Un V8 de 5,5L de quelque 525 CV.
Ces motorisations sont couplées à une transmission 7 rapports G-Tronic qui travaille avec aisance et assurance. Les palettes séquentielles attachées au volant donnent encore plus de plaisir sur la route.
Benz a veillé à soigner la consommation d’essence des moteurs 4 et 6 cylindres. Malheureusement, même si les cotes européennes ont l’air particulièrement économes (jusqu’à 6,6 litres aux 100 km), elles seront moins avantageuses chez nous. Cela s’explique entre autres parce que le constructeur n’a pas daigné offrir en Amérique du Nord la technologie ECO Stop/Start qui ferme temporairement le moteur quand l’auto s’immobilise dans le trafic.
Le design de la voiture trahit la volonté du constructeur de d’attirer plus d’hommes dans ce segment de marché. Quelque 40% de la clientèle des roadsters sont des femmes. La coque n’est plus aussi lisse et tranquille. Le nez, plus agressif, rappelle celui de la fabuleuse SLS. Les flancs arborent désormais des trappes d’aération (décoratives) censées honorer les roadsters des années 50. Les ailes ont gonflé.
Les prix n’ont pas encore été rendus publics par M-Benz du Canada, mais rappelons que les modèles actuels démarrent à 57 500 dollars.
La SLK n’a pas l’agressivité déterminée d’une Boxster. Elle n’a pas non plus le côté impulsif d’une MX-5. Mais elle propose un confort élégant supérieur à celui de la Porsche et elle envoie un message de réussite professionnelle plus fort que la Mazda.
Quand arrive le temps d’une vie où on peut se permettre de rouler en solo, à la rigueur en tandem, c’est bien souvent que le temps des sacrifices vient de faire place à celui des récompenses. En ce sens, la SLK 2012 est dure à battre.