Comment lutter contre le décalage horaire

Publié le 04/10/2010 à 15:11, mis à jour le 05/11/2010 à 15:51

Comment lutter contre le décalage horaire

Publié le 04/10/2010 à 15:11, mis à jour le 05/11/2010 à 15:51

En plus de nous obliger à régler notre montre, la traversée rapide de multiples fuseaux horaires perturbe notre horloge biologique. Le syndrome du décalage horaire ne doit pas être pris à la légère.  Il se traduit par de la fatigue, des maux de tête, une déshydratation de l’organisme, de l’irritabilité, des troubles du sommeil et un manque de concentration. Ces symptômes découlent des efforts déployés par l’organisme, sur les plans tant physique que psychique, lorsqu’il existe un décalage de 3 à 12 heures entre le fuseau horaire de votre lieu départ et celui de votre lieu de destination. 

La plupart des spécialistes s’entendent pour dire qu’un voyageur devrait s’accorder une journée de repos pour chaque heure qui le sépare de son fuseau horaire habituel. C’est énorme ! Avouez que vous préférez vous prélasser sur la plage plutôt que de faire la sieste dans votre chambre d’hôtel.

C’est pourquoi nous avons sollicité l’avis de spécialistes qui se sont penchés sur ce phénomène. Voici leurs conseils, lesquels peuvent être appliqués avant, pendant et après votre vol de longue durée.

 

AVANT LE VOL

Adapter ses heures de repas

La modification de l’horaire des repas favorise l’ajustement de l’horloge biologique. Dans les jours précédant votre départ, prenez votre petit déjeuner, dîner et souper en respectant les heures de repas de votre lieu de destination. Si cette mesure ne vous enchante guère, sachez que vous vous féliciterez de l’avoir appliquée lorsque vous constaterez que vous aurez intégré ces heures à vos habitudes. Par exemple, si vous habitez Montréal (GMT -5) et que vous prévoyez séjourner à Londres (GMT +0), vous devriez prendre vos repas plus tard qu’à l'accoutumée – en évitant de sombrer dans l’exagération, par exemple en soupant à minuit plutôt qu’à 19 h.

Bien s’alimenter

Les spécialistes de l’alimentation recommandent des repas riches en protéines, à faible teneur en glucides, hypocaloriques et pauvres en sel et en gras. Les protéines vous fourniront l’énergie dont vous avez besoin, tandis qu’un apport raisonnable de calories et d’hydrates de carbone vous évitera d’avoir l’impression de fonctionner au ralenti.

Consommer des aliments contenant l’acide aminé L-tryptophane, présent notamment dans la dinde, peut vous aider à passer une bonne nuit de sommeil la veille de votre départ ou favoriser votre repos en vol. Ce type d’aliment calmera votre nervosité tout en vous procurant une sensation de satiété.

Les « bons aliments » à consommer en prévision d’un séjour à l’étranger peuvent aussi être les mets typiques du pays de destination. Par exemple, si vous partez pour l’Inde, vous pourriez préparer vos papilles en dégustant à l’avance des plats à base de cari, ingrédient omniprésent dans la cuisine de ce pays. Vous vous éviterez ainsi un « choc gustatif » à votre arrivée. En outre, cette précaution vous aidera à réduire les risques de maux d’estomac, trouble souvent lié au décalage horaire.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.