L'agence considère que "les risques économiques auxquels sont soumises les banques françaises ont augmenté, ce qui les expose davantage aux effets d'une récession plus affirmée en zone euro".
Pour SP, la France n'est plus dans une phase d'expansion économique, ce qui devrait entraîner une stabilisation du volume des prêts et une croissance économique "proche de zéro" en 2013 et 2014.
L'agence prévoit notamment une correction du marché de l'immobilier, même si elle estime qu'elle sera "modérée". Selon elle, les prix pourraient baisser de 10% à 15% sur les deux ou trois prochaines années.
Si l'impact de cette correction sur les banques devrait être limité compte tenu de leurs critères de soucription, jugés "relativement conservateurs", il ne sera pas nul, anticipe SP.