Mais «malgré cette révision à la hausse, la situation économique globale reste inchangée», nuance toutefois l'ONS en pointant la «faible demande due à la situation fragile des ménages, la faible croissance des salaires et une confiance des consommateurs contenue».
Pris en tenaille entre la crise de la zone euro et le plan d'austérité du gouvernement Cameron, le Royaume-Uni était retombé en récession au premier trimestre après en être sorti fin 2009 à l'issue de la crise financière qui l'avait frappé de plein fouet.
Les économistes tablent sur un retour de la croissance au troisième trimestre mais préviennent que la situation de l'économie britannique reste fragile.
«L'économie devrait rebondir au troisième trimestre» grâce aux Jeux Olympiques et à une comparaison favorable avec le deuxième trimestre qui avait été pénalisé par le jour férié accordé pour le jubilé de diamant de la reine en juin, souligne Vicky Redwood de Capital Economics.
Mais «nous nous attendons toujours à ce que la performance de l'économie reste faible et à ce que le PIB puisse même se contracter de nouveau au quatrième trimestre», met en garde l'économiste.