C'est toutefois le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch et de son régime pro-russe, en février 2014, qui a déclenché la crise actuelle en Ukraine et qui a mené à l'imposition de sanctions contre la Russie.Moscou est d'ailleurs convaincu que l'Occident a comploté pour installer un régime «ami» pro-occidental à Kiev.
Aux yeux de Vladimir Poutine, les Américains et les Européens sont allés trop loin en interférant ainsi dans la zone d'influence de Moscou.
Voilà pourquoi il a décidé d'intervenir pour défendre les intérêts de la Russie. Et ce n'était pas une première. En 2008, le maître du Kremlin avait envoyé des troupes en Géorgie (une ancienne république de l'URSS), qui voulait à l'époque se rapprocher des Américains et des Européens - comme l'Ukraine à l'heure actuelle.
Ainsi, à moins d'une surprise de taille, le président russe ne cédera pas un pouce de territoire en Ukraine.
Et la partie d'échecs géopolitique de la Russie ne se limite pas à ce pays. Par exemple, ces derniers mois, on ne compte plus les incursions d'avions militaires russes dans l'espace aérien de pays européens, incluant ceux de l'OTAN.
Cela dit, la politique de Vladimir Poutine commence à avoir un coût économique pour la Russie, la dévaluation du rouble en étant un exemple éloquent.
Poutine peut-il rester populaire en Russie?