Crédit: Bloomberg
L’adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont le processus a démarré il y a 17 ans, serait au «stade final», indiquait en novembre dernier la ministre russe du Développement économique et du Commerce, Elvira Nabioullina, lors de sa visite à Genève.
«Nous sommes au stade final de nos négociations sur l'adhésion», expliquait à l’AFP Mme Nabioullina, en marge du lancement de discussions sur un accord de libre-échange entre l'Union douanière Russie, Bélarus, Kazakhstan et les pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Soit l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Selon la ministre, les questions en suspens pourraient être conclues au cours des prochains mois.
La Russie est la dernière grande puissance économique à ne pas être intégrée au système commercial multilatéral. Après de fastidieuses négociations entamées en 1993, l'adhésion de la Russie à l'OMC avait été remise en cause par les États-Unis en août 2008, à la suite de l'intervention russe en Géorgie.
Quels seront les impacts de l’adhésion de la Russie à l’OMC, notamment dans la perspective des entreprises québécoises?
Hervé Druart, président du Groupe Salvéo et expert de la Russie, de la Communauté des États indépendants (CEI), et de l’Europe Centrale, nous fait part de son avis d’expert sur la question.
Le Groupe Salvéo est un groupe de sociétés privées de développement d’affaires à l’international possédant des bureaux et des équipes locales en Inde, en Algérie, en Russie, en Ukraine, en Pologne, en République tchèque et en Hongrie. Le groupe accompagne les entreprises québécoises et européennes dans leurs projets sur ces pays: export, import, implantation ou partenariat industriel.
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