Le fisc néerlandais, en quête de recettes en ces temps de déficit budgétaire, a décidé de taxer la prostitution, légale aux Pays-Bas et florissante notamment dans le célèbre quartier rouge d'Amsterdam.
Selon des estimations de la municipalité, Amsterdam compte environ 8000 prostituées, dont 3000 travaillant derrière des vitrines éclairées d'un néon rouge, exposées à la vue des passants.
Le "Red light district", dans le centre de la ville, comporte également de nombreux sex-shops et maisons closes. La prostitution a été légalisée aux Pays-Bas en 2000, officialisant une politique de tolérance qui existait de longue date.
La prostitution et l'industrie du sexe, jusqu'à présent, étaient peu ou pas taxées. Mais le déficit public des Pays-Bas a atteint 6 pour cent en 2010.
Le gouvernement a engagé un programme de réduction des dépenses et d'augmentation des recettes, afin de revenir à l'équilibre d'ici 2015.
Le fisc a fait publier la semaine dernière dans les principaux quotidiens de la ville une note annonçant que ces dames recevraient prochainement des nouvelles du percepteur.