Le marché obligataire européen resiste à la dégradation de l'Espagne

Publié le 27/04/2012 à 13:42, mis à jour le 15/10/2013 à 14:22

Le marché obligataire européen resiste à la dégradation de l'Espagne

Publié le 27/04/2012 à 13:42, mis à jour le 15/10/2013 à 14:22

Par AFP

Les taux longs espagnols ont bien résisté tout comme l'ensemble du marché obligataire européen, à l'annonce de l'abaissement de la note de la dette espagnole par Standard et Poor's.

Vers 12H30, les taux à 10 ans de l'Espagne s'élevaient à 5,854% contre 5,811% jeudi soir, une hausse jugée finalement modeste dans les salles de marché.

En début de matinée, après l'annonce par Standard and Poor's de sa décision d'abaisser de deux crans la note de l'Espagne de A à BBB+, les taux avaient flirté avec les 6% à 5,971%. Mais par la suite ils sont redescendus et ce malgré l'annonce d'un taux de chômage espagnol plus élevé que prévu, fait remarquer Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis.

"L'Espagne fait preuve d'une belle résistance et profite aussi d'être largement en avance dans son plan de financement de la dette, ce qui réduit les tensions", indiquent les intervenants sur le marché.

La dette espagnole a été également soutenue par les déclarations de SP qui a déclaré sans ambiguïté qu'"il y a une probabilité nulle de défaut de paiement" de l'Espagne.

La modeste réaction du marché obligataire à la dégradation de l'Espagne prouve aussi que les agences de notation ont beaucoup moins de pouvoir et d'impact, qu'il y a encore six mois, note M. Regnat.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.