Une seconde restructuration est une "solution possible, mais qui coûterait cher", a commenté le député allemand de la CDU Norbert Barthle sur la télévision autrichienne.
"Même un nouveau délai est une forme de restructuration", a pour sa part admis mercredi Simos Kedikoglou, porte-parole du gouvernement grec à la radio Skaï.
Jeudi, le ministre grec des Finances Yannis Stournaras rencontrera les chefs de mission de la troïka, tandis que M. Barroso rencontrera M. Samaras à 14H30 GMT.
Toutes ces rencontres interviennent alors que la Grèce semble incapable de rembourser le 20 août, une obligation de 3,2 milliards d'euros due ce jour-là à la Banque centrale européenne (BCE).
A Bruxelles, la Commission se veut rassurante. Selon le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, une solution "technique" pourrait être trouvée.
Toutefois, les marchés sont nerveux, comme l'a montré la descente aux enfers de la Bourse d'Athènes lundi dans le sillage des autres bourses européennes.
"Le seul acteur capable de réagir aux tensions du marchés à court terme reste la BCE", estime Peter vanden Houte, économiste d'ING.
Comme en écho, une source diplomatique européenne à Bruxelles s'interrogeait: "Est-ce que la BCE ne pourrait pas faire quelque chose?"