Au total, la Grèce doit procéder à des économies de 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014.
Mais déjà à Bruxelles comme à Athènes, tout le monde sait que le pays peine à atteindre les objectifs fixés dans le deuxième plan signé récemment entre le pays et ses créanciers, UE-BCE-FMI.
"Le problème est double. Le pays ne respecte pas ses engagements soit par manque de volonté politique, soit par incapacité, donc il a besoin de financement", explique une source diplomatique européenne à Bruxelles.
"Il n'y a pas de solution: même si le gouvernement grec se met d'accord sur des mesures arrêtées avec la troïka, on ne parviendra pas à respecter les objectifs", ajoute cette source.
Pour dépasser ce verdict, le nouveau gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, veut demander un nouveau délai de deux ans pour remplir ses obligations.
Le temps étant de l'argent, les analystes de Capital economics estiment que l'addition serait de 40 milliards d'euros supplémentaires à consacrer à la Grèce. Ceux de la Société Générale fixent l'ardoise à 60 milliards.
Mais pour des pays partenaires qui ont déjà demandé deux fois en 2010 et 2012 à leurs parlements nationaux respectifs de financer une aide exceptionnelle sous forme de prêts pour les Grecs, trop c'est trop, surtout en période de récession.