Après d'intenses tractations, les créanciers privés ont accepté une perte de 53,5% sur la valeur faciale de leurs titres grecs, soit 107 milliards d'euros de dette, la procédure d'échange des obligations grecques ayant été lancée vendredi par Athènes.
Selon Moody's, les banques grecques "continueront à faire face à des risques élevés et à des difficultés post-recapitalisation, du fait de leur forte exposition à la vulnérable dette souveraine (grecque) et des risques de recul de l'économie locale, qui est actuellement dans sa 5e année de récession".
Les besoins en recapitalisation des banques grecques, précédemment estimées à 30 milliards d'euros, grimpent désormais à 40 milliards, note l'agence dans son Weekly Credit Outlook.
Moody's prévoit que les banques hélleniques resteront "sous pression" dans les "24 à 36 mois prochains", et qu'elle resteront dépendantes des financements de la Banque centrale européenne ou de la banque centrale grecque.