Le parlement grec, à Athènes. Photo : Bloomberg
Le risque d'un défaut de paiement de la Grèce restera élevé même après l'accord de restructuration de sa dette obtenu la semaine dernière, estime l'agence de notation Moody's Investors Service dans une étude publiée lundi.
"L'annonce du 21 février sur un soutien à la Grèce est un important pas en avant, mais le risque de défaut reste élevé, même après que cet échange sous la contrainte (de titres de dette) aura été mis en oeuvre", estime l'analyste Sarah Carlson dans une note hebdomadaire.
"La charge de la dette grecque restera lourde pour plusieurs années, et le pays ne devrait pas être en mesure d'accéder au marché privé (de la dette) après la fin du second plan d'assistance", souligne notamment Moody's.
"Le résultat des élections, attendues en avril, constitue également un risque politique et de mise en oeuvre" des mesures, avance également l'agence, qui indique qu'elle développera son analyse sur ce point "dans les prochains jours".
La zone euro a conclu au forceps mardi dernier un nouveau plan de sauvetage record atteignant potentiellement 237 milliards d'euros pour la Grèce dans l'espoir de lui éviter la sortie de l'Union monétaire, mais sans apaiser toutes les inquiétudes sur l'avenir du pays.