Grèce: Papandréou part

Publié le 06/11/2011 à 17:08, mis à jour le 16/10/2013 à 19:41

Grèce: Papandréou part

Publié le 06/11/2011 à 17:08, mis à jour le 16/10/2013 à 19:41

Par AFP
Parmi les favoris cités par la presse, figurent les noms du ministre des Finances Evangélos Vénizélos, ex-rival malheureux de M. Papandréou, et celui du conseiller du Premier ministre et ancien vice-président de la Banque centrale européenne (2002-2010), Lucas Papademos.

Le calendrier apparaît d'autant plus serré que la Grèce entend commencer à négocier lundi lors d'un conseil de l'Eurogroupe le versement d'un soutien de 80 milliards d'euros d'ici fin février, dans le cadre de l'accord de désendettement conclu par la zone euro fin octobre à Bruxelles.

Mais elle doit aussi, selon M. Mosialos, ratifier ce plan au Parlement d'ici fin 2011, qui inclut de nouveaux douloureux sacrifices pour les Grecs.

M. Samaras, devenu au fil du psychodrame vécu par la Grèce et la zone euro depuis une semaine le pivot essentiel de cette partie politique, avait réitéré samedi son refus de soutenir en l'état et sous forme "d'un chèque en blanc" de telles mesures d'austérité.

Fort à 60 ans d'une carrière politique construite pour l'essentiel sur l'inflexibilité, il a dénoncé depuis deux ans le "dosage" de la politique dictée par les créanciers du pays, jugeant qu'en imposant la rigueur à tout prix, elle risque de tuer l'économie. Mais face au risque d'un dérapage incontrôlé du pays, il s'est pour la première fois engagé à soutenir le vote du plan de Bruxelles.

Une avancée qui prend acte de l'europhilie que les Grecs continuent de nourrir. Selon trois sondages parus dimanche, ils plébiscitent l'euro à près de 80%, en dépit de la grogne contre l'austérité qui a semé la fronde contre M. Papandréou dans la majorité socialiste, fait gronder la rue et grippe à coup de grèves à répétition la machine étatique.

"L'absence d'un consensus risquerait d'inquiéter nos partenaires européens sur notre volonté de rester dans l'euro", avait mis en garde samedi M. Papandréou.

Même l'influente Eglise orthodoxe de Grèce est intervenue dimanche pour prêcher la "responsabilité" aux acteurs du grand marchandage politique, un appel également lancé par le patronat.

"Le pays a besoin d'avoir lundi un nouveau gouvernement, qui évitera la faillite et le retour à la drachme", écrivait pour sa part dans son éditorial le journal libéral Kathimérini, sous un titre dénonçant des "Marchandages à bord du Titanic".

Pour diriger ce nouveau gouvernement, Kathimérini avançait aussi le nom de Stavros Dimas, ex-commissaire européen à l'environnement, qui flanquait samedi M. Samaras lors de l'intervention télévisée de ce dernier.

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