Combinée à un renflouement de quelque 130 milliards d'euros auquel la zone euro doit donner son feu vert final, la restructuration de la dette grecque vise à sortir le pays et la zone euro de la crise du surendettement.
Le principal inconvénient d'un recours aux clauses CAC serait le déclenchement vraisemblable des CDS (credit default swaps), les contrats de couverture contre le risque de défaut, dont le montant net atteignait 3,2 milliards de dollars fin février. Car dans ce cas, la restructuration qui devait être volontaire perdrait son caractère volontaire.
"Si l'opération perdait son caractère volontaire (...) cela pourrait dégrader l'offre pour les créanciers", a prévenu Jean Lemierre dans une interview au Monde daté du 8 mars.