Mais pour ce faire, UE et FMI doivent encore s'entendre sur les moyens de financer le délai de deux ans que réclame la Grèce pour atteindre, en 2016, à l'ajustement budgétaire, et extraire le pays du cercle vicieux du surendettement.
Le débat en cours se heurte toujours à des « avis divergents », a relevé vendredi M. Stournaras, en écho au quotidien libéral Kathimérini qui titrait sur « l'incapacité des Européens à s'entendre avec le FMI sur un compromis pour la viabilité de la dette grecque ».
L'aveu est pourtant désormais généralisé que le plan de redressement du pays, associant austérité à quelque 240 milliards de prêts et un effacement de 107 milliards d'euros de créances détenus par le privé, a échoué à le désendetter, la récession ayant notamment dépassé toutes les prévisions technocratiques.
Pour Kostas Melas, professeur en finances à l'université du Pirée, le FMI, qui doit s'assurer de la solvabilité des pays qu'il soutient, et l'UE, qui rechigne à tout soutien supplémentaire à la Grèce, devraient toutefois finir par trouver un compromis technico-financier.
Peut-être au prix d'un « contrôle renforcé » sur la gestion grecque, comme le réclame l'Allemagne, prévoyait-il. La thèse était celle du « quotidien des rédacteurs » (gauche) pour qui la Grèce était soumise à un « un chantage jusqu'à la fin » pour marcher droit.