De son côté, la France fait de nouveau face à une forte contraction, avec un indice à 44,8 points, laissant entendre qu'elle «reste engluée dans la plus sévère phase de contraction qu'elle ait connue depuis début 2009», indique Markit. Le PMI français s'est toutefois légèrement redressé en octobre après s'être établi à 43,2 points le mois précédent.
Les données pour les autres pays de la zone euro ne sont pas disponibles mais «ce sont de nouveau les pays de la périphérie qui enregistrent les plus faibles performances», indique Markit dans un communiqué.
«Tout confirme que l'économie de la zone euro reste solidement ancrée en récession. Cela pose des questions sur l'efficacité des débuts de la politique budgétaire en Europe», affirme Martin van Vliet, de la banque ING.
«Les indices PMI vont dans le sens d'un recul du Produit intérieur brut de 0,4% (au quatrième trimestre). Bien que les récentes actions des responsables de la zone euro ont réussi à calmer les marchés, les problèmes économiques restent", souligne Ben May, économiste pour Capital Economics.
Pour Howard Archer d'IHS Global Insight, le contexte économique difficile devrait inciter la Banque centrale européenne (BCE) à baisser rapidement son principal taux directeur, de 0,75% à 0,50%. "Nous pensons que la question est de savoir quand la BCE va agir et non si elle va le faire", souligne l'économiste.