Cela devrait être en partie fait à partir de décembre, mais il faudra attendre février pour finaliser toutes ses options, a annoncé M. Juncker.
Le 27 octobre, les dirigeants des pays de la zone euro avaient décidé d'accroître la force de frappe du FESF de 440 milliards d'euros à 1 000 milliards d'euros environ grâce à des "effets de levier" permettant d'avoir une plus grande surface d'intervention sans augmenter les fonds de départ mis à disposition par les Etats. Deux options sont à l'étude.
La première option consiste à transformer le Fonds en un mécanisme d'assurance, qui incitera les investisseurs à acheter de la dette de pays fragiles en garantissant une partie de leurs pertes éventuelles.
L'autre, qui serait ou non combinée à la première, consiste à créer des structures spéciales liées au FESF et éventuellement adossées au FMI, pour accueillir les financements d'investisseurs européens ou des pays émergents.
En parallèle, le gouvernement français a mis les bouchées doubles lundi pour ne pas risquer d'être à son tour victime de la crise de la dette. Il a annoncé un nouveau plan de rigueur de 7 milliards d'euros passant notamment par une accélération d'une réforme prévue des retraites.
"Le mot de faillite n'est plus un mot abstrait", a averti le Premier ministre François Fillon.
L'objectif est de ramener le déficit public à 4,5% du PIB en 2012. Il en va du précieux "triple A" de la France, attribué par les agences de notation et sésame pour emprunter à bas coût sur le marché de la dette.