Ce chiffre avait été évoqué lors du dernier sommet des dirigeants européens des 8 et 9 décembre, ainsi que l'objectif global de parvenir à une enveloppe de 200 milliards d'euros en incluant les contributions d'autres pays de l'UE ne faisant pas partie de l'Union monétaire.
Problème: la Grande-Bretagne a campé lundi lors de la réunion sur son refus de délier les cordons de sa bourse dans l'immédiat. Londres ne veut pas abonder pour la seule zone euro et n'est prête à envisager une nouvelle contribution au FMI que dans le cadre d'un effort international très large incluant les pays du G20.
"Le Royaume-Uni a toujours été prêt à envisager des ressources supplémentaires pour le FMI mais pour sa mission mondiale", autrement dit pas spécifiquement pour aider la zone euro à résoudre la crise de la dette, et "dans le cadre d'un accord global", a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique dans un communiqué diffusé à Bruxelles.
Parmi les dix pays de l'Union européenne non membres de la la zone euro, seuls quatre se sont fermement engagés lundi lors de la réunion téléphonique à mettre la main au portefeuille: la République tchèque, la Suède, le Danemark et la Pologne.
A ce stade, il n'est donc pas certain que l'Europe atteigne son objectif de 200 milliards d'euros, censé montrer l'exemple au reste du monde.