Cet état de fait a provoqué un «mécontentement populaire et augmente le risque de troubles sociaux», ajoute l'OIT, qui dénonce aussi «les rémunérations exorbitantes que touchent certains dirigeants d'entreprises».
Dans 15 pays développés, la part du travail dans le revenu national est passée de 75% dans les années 70 à 65% dans les années récentes.
Enfin, l'OIT lance un appel dans ce rapport à la fixation de salaires minima, une mesure indispensable pour enrayer la pauvreté au travail.
«Les salaires minimaux contribuent à protéger les salariés faiblement rémunérés et à prévenir une chute de leur pouvoir d'achat», a déclaré Guy Ryder.
Selon ce rapport, «des centaines de millions de salariés dans les pays en développement gagnent moins de 2 dollars par jour».
Aux Etats-Unis, les travailleurs pauvres représentent 7% de la population salariée, et en Europe, 8%.