La Russie est un pays allié de l'Iran chiite - les deux États ont tissé des liens étroits sur les plans commercial et militaire. Or, la Russie soutien le régime chiite de Bachar Al-Assad en Syrie, et ce, au grand dam de l'Arabie Saoudite sunnite qui veut sa chute.
Le pari des Saoudiens? L'effondrement du prix du pétrole forcera la Russie - les exportations russes de pétrole représentent 60% des exportations totales du pays - à revoir ou du moins à atténuer son soutien à la Syrie.
Si les analystes géopolitiques ont raison, et que l'Arabie Saoudite cherche avant tout à faire pression sur l'Iran et la Russie, les investisseurs devront s'armer de patience, car les prix du pétrole pourraient demeurer bas plus longtemps que prévu.
Des mois, des années? Bien malin qui peut le prédire avec certitude. De plus, la politique de l'Arabie Saoudite pourrait ne pas donner les résultats escomptés.
Car, si les prix du pétrole demeurent bas trop longtemps, cela éliminera des producteurs, réduira l'offre pétrolière, et fera augmenter à terme de nouveau les cours de l'or noir.