Par exemple, la concurrence chinoise au pays forcerait nos entreprises à s'améliorer pour devenir plus efficaces. Les secteurs à faible valeur ajoutée pâtiraient certainement de la libéralisation des échanges avec la Chine. Les sociétés qui n'ont pas de bons produits ou qui innovent peu auraient beaucoup de difficultés à survivre, selon les économistes.
Par ailleurs, comme la Chine a besoin de beaucoup de ressources naturelles pour se développer, la pression serait grande pour que le Canada ne soit qu'un fournisseur de matières premières et de denrées, se spécialisant dans la première transformation.
En matière d'environnement, l'exploitation accrue des ressources naturelles au Canada pour alimenter la croissance économique chinoise fera aussi en sorte d'accroître les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la pollution de l'air, de l'eau et des sols.
Il pourrait même y avoir une pression à la baisse sur les conditions de travail au Canada, craignent certains syndicats et universitaires.
Tous ces risques sont bien réels. Mais ils peuvent être mitigés, voire écartés, dans certains cas.
Les retombées positives du libre-échange