« Plusieurs PME ont très peu d’employés. Percer des marchés internationaux avec un nombre restreint d’effectif n’est donc pas toujours simple. »
Un facteur important est également le secteur économique dans lequel œuvre la PME.
« On voit davantage de PME des secteurs manufacturiers, commerce de gros, agriculture, transport et communication percer à l’international. »
De plus, certains produits ne sont tout simplement pas exportables. « Selon une étude de la FCEI, sept PME sur dix n’ont pas un produit exportable », soutient M. Vincent.
Actions à prendre aujourd’hui
« Je pense que les organisations canadiennes ont présentement une occasion en or d’évaluer les possibilités qui s’offrent à elles, de voir ce qui est disponible sur les marchés », estime M. Stanghieri. C’est donc une chance de diversifier vers de nouveaux marchés et de développement un plan d’action pour y arriver, ajoute-t-il. « Il est possible d’être local tout en étant global. »
M. Vincent abonde dans le même sens. « C’est un moment pour voir les possibilités offertes, mettre le réseautage en marche, et analyser la gestion des risques, tous des facteurs très importants. »
Le sondage
Le sondage a été mené du 31 août au 13 septembre 2010 par Léger Marketing auprès d'un échantillon de 300 répondants de PME canadiennes. La marge d'erreur maximale est de plus ou moins 5,7 %, 19 fois sur 20.