Toutes ces mesures ont pour but de maintenir une pression maximale sur l'ensemble des taux d'intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser l'investissement, la consommation et le marché du logement et, in fine, de hâter la reprise du marché de l'emploi.
La Fed ne semble pas s'inquiéter outre mesure de la direction prise par l'économie américaine. La principale modification dans le communiqué final du FOMC par rapport à décembre est la disparition d'un paragraphe dans lequel la banque centrale disait « craindre que, sans mesures d'assouplissement monétaire suffisantes, la croissance économique ne soit pas assez forte pour permettre une amélioration soutenue de la situation du marché du travail. »
Les décisions du Comité ont été approuvées à l'unanimité des douze membres votants moins une voix, celle d'Esther George, pour qui, selon le communiqué, la poursuite de la politique ultra-accommodante actuelle augmente « les risques de déséquilibres économiques et financiers futurs » et « pourrait entraîner avec le temps une hausse des attentes d'inflation ».