M. Obama estime que les réductions d'impôts des républicains bénéficieraient d'abord aux riches et obligeraient le gouvernement à augmenter les impôts des familles avec enfants de 2 000 dollars par an.
«Il y a partout des gens riches qui ne contribuent pas à la croissance de leur pays. Ils n'investissent pas dans les écoles publiques, ni dans les hôpitaux publics ou dans d'autres formes de développement», a fait valoir Mme Clinton.
Pour la chef de la diplomatie américaine, «les dirigeants doivent parler aux gens puissants de choses qu'ils ne veulent pas entendre». «Cela signifie qu'il faut être transparent en matière de fiscalité et de revenus, dénoncer la corruption» et «mettre en place des régulations pour attirer et protéger l'investissement», selon elle.
Hillary Clinton, battue par Obama en 2008 lors de la course à l'investiture du parti démocrate, a exclu jusqu'à présent de se présenter à nouveau en 2016. Mais son mari Bill Clinton a laissé la question ouverte en affirmant dimanche qu'il n'avait «pas la moindre idée de ce qu'elle va décider de faire».