États-Unis: Romney ironise sur près de la moitié des Américains

Publié le 18/09/2012 à 06:59, mis à jour le 18/09/2012 à 07:03

États-Unis: Romney ironise sur près de la moitié des Américains

Publié le 18/09/2012 à 06:59, mis à jour le 18/09/2012 à 07:03

Par AFP
Au cours d'une conférence de presse organisée à la hâte à Los Angeles après la mise en ligne de la vidéo, le multi-millionnaire américain, manifestement nerveux, n'a toutefois pas jugé bon de se dédire, se contentant de répéter qu'il souhaitait "aider tous les Américains", concédant seulement que ses propos incriminés n'avaient pas été "formulés élégamment".

La date de la réunion avec les donateurs n'a pas été précisée et seul M. Romney est reconnaissable à l'écran, le reste de la scène étant flouté. L'authenticité de la vidéo n'a pu être établie mais la voix de l'orateur semble bien être celle du candidat républicain. Mother Jones a ensuite assuré que la vidéo datait du 17 mai.

"Il est choquant qu'un candidat à la présidence des États-Unis profite d'un huis-clos pour dire à un groupe de riches donateurs, que la moitié des Américains se considèrent comme des 'victimes' vivant de subventions et ne sont pas prêts à 'prendre leurs vies en main', a affirmé le directeur de campagne de M. Obama, Jim Messina.

"C'est difficile d'être le président de tous les Américains quand vous avez tiré un trait avec mépris sur la moitié de la Nation", a asséné M. Messina.

À 50 jours de l'élection, cette vidéo intervient à un moment déjà délicat pour M. Romney, qui a marqué le pas dans les sondages depuis la fin des conventions nationales, fin août et début septembre, et a dû se défendre lundi contre un article du journal Politico qui affirmait que son équipe de campagne était déchirée par des luttes entre conseillers.

"Mon équipe de campagne est formidable", a assuré le candidat à l'antenne de Telemundo. "Mes conseillers travaillent extrêmement bien ensemble. Je travaille bien avec eux".

Mais cette polémique survient aussi alors que M. Romney a été critiqué la semaine dernière pour avoir accusé l'administration démocrate de faiblesse face aux violences antiaméricaines dans le monde arabo-musulman.

Ses critiques avaient été qualifiées de déplacées par l'équipe Obama à la suite de la mort de quatre Américains dans l'attaque du consulat de Benghazi en Libye le 11 septembre, dont l'ambassadeur américain. Le lendemain, le président sortant avait estimé que son adversaire avait "tendance à tirer d'abord et viser ensuite".

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