Les Bourses ont mangé leur pain noir

Publié le 20/10/2008 à 00:00

Les Bourses ont mangé leur pain noir

Publié le 20/10/2008 à 00:00

Que les marchés boursiers ont réagi plus durement, et plus vite, que les économies réelles, reprenant leur fonction d'indicateur avancé. Ils servent souvent de télescope. Se pourrait-il qu'après s'être fait malmener, ils se comportent maintenant mieux que les économies, qui risquent à leur tour de se faire malmener ? Le mot récession n'est plus tabou au Canada, alors que les économistes des grandes banques se divisent en deux camps, certains disant oui, d'autres pensant qu'on peut l'éviter. Dans un cas comme dans l'autre, la croissance, s'il en reste, sera anémique.

Mais la Bourse, elle, pourrait fort bien rebondir même si la situation environnante est désolante. Le fait de voir plus loin, au-delà des montagnes noires, peut au moins les stabiliser.

Voilà pourquoi un investisseur de la trempe de Warren Buffet se dit plus encouragé (voir le blogue de mon collègue Bernard Mooney à ce sujet). Dans le New York Times de vendredi, il disait que le temps était venu de se réintéresser aux actions, si l'on investit à long terme. Et pas à n'importe lesquelles. Ceux qui veulent revenir dans le marché devront être prudents, sélectifs et patients.

Mais ce qu'il faut en retenir, c'est que les bourses ont mangé leur pain noir avant l'économie de tous les jours, qui commence à y goûter à son tour. Et il ne faudra pas accuser les marchés d'insensibilité quand ils mettront du beurre sur leur pain alors que s'empileront les nouvelles de fermetures et de mises à pied... en attendant le rétablissement.

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