L'assurance vie est souvent utilisée en guise de remplacement du patrimoine. Par exemple, un couple pourrait décider de faire un don à un organisme de bienfaisance sans compromettre le montant à léguer aux héritiers. «L'assurance vie peut jouer un rôle important dans les stratégies de dons planifiés», soutient Diane Hamel.
Le couple en question effectue un don de 100 000 dollars à l'organisme choisi et reçoit subséquemment 50 000 dollars en crédits d'impôt. Une fois obtenue, cette somme est immédiatement appliquée au paiement de la prime associée au contrat d'assurance vie conjoint, payable au deuxième décès. La succession, qui est désignée comme bénéficiaire, recevra une prestation de 200 000 dollars.
La tranche initiale de 100 000 dollars dont disposaient le couple leur a donc permis de générer un don substantiel du même montant, de bénéficier d'une protection d'assurance-vie de 200 000 dollars dont le coût demeure nul pour les assurés, et de transmettre éventuellement - au décès du dernier survivant - un montant non imposable de 200 000 dollars à la succession. Il s'agit donc d'un bon moyen de faire un don planifié, sans diminuer les sommes que vous souhaitez léguer à vos héritiers.