Afin de démontrer l'efficacité d'une stratégie d'assurance «pure», Diane Hamel propose de comparer la valeur du patrimoine d'un homme de 55 ans, non fumeur et en bonne santé, dont le taux marginal d'imposition est de 49,97 % et dont l'espérance de vie présumée est de 29 ans, en fonction de deux scénarios d'investissement différents : le premier, dans un contrat d'assurance vie universelle qui procure une protection viagère permanente et dont la prestation sera éventuellement versée en franchise d'impôt à ses héritiers, et le second, dans un placement qui génère des intérêts.
L'investissement d'une somme de 19 745 dollars par an sur une période de 10 ans dans un contrat d'assurance vie procure ainsi une valeur successorale nette de 500 000 dollars aux bénéficiaires désignés au moment du décès de l'assuré, en fonction d'un rendement nul sur les sommes investies.
L'investissement équivalent effectué en certificats de placement garanti (CPG), à un taux de rendement brut de 4,5 %, ne permet que d'accumuler une valeur successorale nette de 341 379 dollars à 84 ans (soit 29 ans plus tard). Pour le même montant investi, vos héritiers devront se débrouiller avec 158 621 dollars de moins. «Pour obtenir 500 000 dollars à 84 ans, le CPG devrait générer un rendement annuel de 7,67 % pendant 29 ans», fait valoir la comptable.