Pas qu'une affaire de robots
L'indice de ROBO-STOX ne se limite pas aux fabricants comme iRobot (Nasdaq, IRBT, 32,44 $ US), connu pour ses robots aspirateurs, ou Rockwell Automation (NY, ROK, 115,82 $ US), qui se spécialise dans les robots industriels.
On y retrouve en effet des sociétés aussi diverses que John Deere (NY, DE, 81,98 $ US), dont certains tracteurs ne sont ni plus ni moins que des robots agricoles, et 3D Systems (NY, DDD, 52,85 $ US), un fabricant d'imprimantes 3D. «Nous croyons que la robotique industrielle n'est qu'une composante de l'automatisation, qui est un concept beaucoup plus large», dit Travis Briggs.
L'indice de ROBO-STOX exclut toutefois plusieurs entreprises prometteuses en matière d'automatisation, comme Google, Amazon et Tesla. Travis Briggs reconnaît que certaines d'entre elles pourraient jouer un rôle majeur dans ce créneau, mais fait valoir que cet aspect de leurs activités a un effet encore minime sur leur performance financière.
L'ancien gestionnaire de portefeuille est plus pessimiste à l'égard des entreprises n'ayant pas investi dans le domaine au cours des dernières années. «À terme, les géants industriels qui n'ont pas réalisé d'investissements substantiels en automatisation ne pourront pas rester concurrentiels.»
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