Investir : les obligations de sociétés ont toujours la cote

Publié le 03/11/2010 à 08:00, mis à jour le 03/11/2010 à 08:12

Investir : les obligations de sociétés ont toujours la cote

Publié le 03/11/2010 à 08:00, mis à jour le 03/11/2010 à 08:12

Pendant la crise du crédit, en 2008, les investisseurs se sont rués sur les obligations gouvernementales. " Tous aux abris ! " était le mot d'ordre.

Évidemment, quand les bourses s'effondrent et que les banques ne prêtent plus aux entreprises, la seule issue de secours pour sécuriser son capital est les titres garantis par les gouvernements.

Cela a eu pour effet de faire grimper la valeur marchande des obligations gouvernementales, alors que les banques centrales ont abaissé les taux à des niveaux planchers (une baisse des taux fait grimper le prix des obligations, et inversement).

Tant et si bien que deux ans plus tard, les titres de dette des gouvernements (fédéral, provinciaux et même municipaux) rapportent peu. Le rendement sur une obligation fédérale de 10 ans n'était plus que de 2,68 % le 7 octobre.

Les gestionnaires de portefeuilles ont dû s'adapter. " Nos clients veulent avoir du rendement et nous devons trouver des moyens de leur en procurer ", dit Guylaine Raby, vice-présidente et portefeuilliste chez Valeurs mobilières Desjardins.

À l'instar de plusieurs collègues, elle se tourne maintenant vers les obligations de sociétés.

Parmi les obligations qui ont une échéance de 10 ans, on peut trouver par exemple celle de Rogers Communications, qui rapporte 4,48 %. Du côté des banques, une obligation de la Scotia venant à échéance en 2017 procure un rendement de 3,17 %, selon PC Bond Analytics.

Un bilan sain

Évidemment, les obligations de sociétés n'offrent pas les garanties presque blindées qui sont l'apanage des titres des gouvernements. Toutefois, si l'entreprise est en bonne santé, qu'elle dégage un bénéfice et des flux de trésorerie largement supérieurs aux intérêts sur ses dettes, les risques sont limités.

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