À compter du 1er janvier 2011, les fiducies de revenu seront assujetties à l'impôt comme si elles étaient des sociétés par actions. Dans ce contexte, faut-il rester fidèle à sa fiducie si elle se convertit ?
C'est du cas par cas. Pour répondre à cette question, il faut évaluer la société, la qualité de son équipe de gestion, sa capacité à maintenir de bonnes distributions à long terme et son coût relatif par rapport aux autres entreprises du secteur.
Sur la base de ces critères, Dominik D. Hardy, vice-président, Groupe conseils en gestion de portefeuille, chez RBC Dominion valeurs mobilières, recommande AltaGas (Tor., ALA), une entreprise de services d'énergie qui a réduit sa distribution mensuelle de 0,18 $ à 0,11 $, et ARC Energy (Tor., AET.UN), producteur de pétrole et de gaz, qui a annoncé son plan de conversion le 1er novembre, et qui gardera sa distribution intacte, à 0,10 $ par part.
" On constate aujourd'hui que la peur de la conversion était exagérée, dit Guy Côté, vice-président chez Banque Nationale Financière, car les fiducies sont dans un environnement très porteur, les taux d'intérêt étant anormalement bas. "
La moitié des fiducies converties et en voie de conversion prévoient de maintenir la distribution au même niveau, explique-t-il. " En moyenne, la réduction de la distribution est de 33 %. "
Faut-il se ruer sur les fiducies immobilières ?
Les investisseurs se sont jetés en grand nombre sur les fiducies de placement immobilier (FPI) qui ne sont pas touchées par le changement fiscal.
" Ces fiducies attirent, parce qu'elles sont une source stable de revenus, dans un environnement où les revenus sont difficiles à trouver, dit M. Hardy. De plus, les entreprises du secteur affichent de bons bilans. "