" Quand on est trop actif, on risque de se faire avoir. Si on détient le titre d'une entreprise qu'on aime et qui est en bonne santé financière, on le conserve, à moins qu'il ne devienne trop cher ", dit-il.
À son avis, ce n'est pas parce que le marché américain a stagné depuis 10 ans que certaines entreprises ne se sont pas démarquées. " Le problème, c'est qu'en 2000, le marché était trop cher. " Trop transiger, selon lui, " est une approche perdante ".
Distinction à faire
Jeffery Lusher, vice-président et directeur régional, gestion de placement, chez BMO Banque privée Harris, souligne qu'il est important de distinguer les placements de type indiciels de ceux faits dans des entreprises particulières.
Le problème de certains fonds négociés en Bourse (FNB) est que les indices qu'ils reproduisent changent beaucoup avec le temps. En 2000, par exemple, Nortel occupait une place importante dans l'indice S&P/TSX, alors que la société n'y figure plus maintenant.
" Par contre, l'action des banques canadiennes valent maintenant beaucoup plus cher qu'en 2000. Et on pourrait en dire autant de plusieurs autres grandes entreprises ", dit M. Lusher.
Il rappelle que des études ont montré qu'un investisseur qui ne serait pas présent dans le marché au cours des 20 journées les plus profitables de l'année aurait un rendement presque nul.