Marcel Côté serait sur le point de confirmer son intention de se présenter comme maire de Montréal
BLOGUE. Avec l’ombre qui plane depuis des mois sur la gouvernance de Montréal, on se disait qu’il fallait être masochiste pour revendiquer la mairie de la métropole du Québec, la plus grande ville francophone à l’extérieur de la France. Montréal.
Et voici que trois candidatures confirmées, ou à la veille de l’être, viennent de relancer une course qui promet maintenant d’être intéressante. En signalant en même temps que le poste de maire de Montréal peut être légitimement convoité par plus de gens de qualité.
Il y a un mois, le député fédéral de Bourassa, au nord-est de Montréal, Denis Coderre, a mis fin à des mois d’attente en annonçant officiellement qu’il plongeait. Populiste, populaire, branché sur les médias sociaux, reconnu par les communautés culturelles, il venait déjà d’élever la course à la mairie.
Et voici maintenant que deux autres candidatures viennent montrer que la perspective de gouverner la plus grande ville du Québec demeure un vrai défi, tel qu’il va bien au-delà des tristes révélations de la Commission Charbonneau.
La proposition de Mélanie Joly, si elle s’avère, devra être prise au sérieux. On déplore continuellement le désintérêt apparent des jeunes de la politique, au premier chef, la politique municipale. Cette jeune femme active a été reconnue Femme de l’année en 2008 par le magazine Elle Québec, et le journal Les Affaires l’a incluse en 2009 dans le groupe des 15 femmes qui vont faire bouger le Québec. Elle est même passée à l’émission Tout le monde en parle en 2008 !
La possible, et probable, candidature de Marcel Côté est plus intrigante et mérite qu’on s’y arrête un instant.
