[Photo : Bloomberg]
BLOGUE. Si le tout dernier bilan de l’emploi laisse entrevoir un rétablissement graduel de l’emploi, au Canada, il n’est guère encourageant pour le Québec. Encore une fois.
Alors que dans l’ensemble du pays, on note un gain de près de 60 000 emplois (majoritairement à temps partiel, il faut le préciser), le Québec en perd 5 000. Ce recul fait suite à une dégringolade de plus de 30 000 emplois en juillet. On espérait mieux. Le taux de chômage officiel baisse parce que des milliers de gens se sont désinscrits des listes.
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Ce qui fait dire à l’économiste Joëlle Noreau, du Mouvement Desjardins, dans le bulletin Analyses économiques : « D’une part, le tableau de l’emploi se détériore moins au Québec que le mois précédent. D’autre part, la santé du marché du travail se redresse en Ontario. »
Ouais... ici, on en est rendu à se consoler en constatant que le marché de l’emploi se détériore moins. Sur une base annuelle, la création d’emplois mensuelle au Québec atteint le faramineux total de 425. C’est-à-dire, à peine 5 000 par année. Bonne chance au ministre des Finances Nicolas Marceau pour en arriver à son objectif, l’équilibre budgétaire.
Mais il y autant, sinon davantage préoccupant.
