BLOGUE. 4/10 chômeurs britanniques ont moins de 25 ans. Certains n'arrivent carrément pas à intégrer le marché du travail, d'autres l'ont quitté brusquement, sans avoir le temps d'accumuler une expérience pertinente. Microsoft a décidé de s'impliquer.
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Elle lance aujourd'hui la phase 2 de son programme "Britain Works" qui, sur un horizon de trois ans, tentera d'intégrer 500 000 jeunes au marché du travail. Un objectif ambitieux, certes. Mais l'initiative mérite d'être soulignée, et certainement reproduite.
Comme l'a mis en évidence le Bureau International du Travail il y a quelques semaines, la présente crise est en train de créer une génération perdue chez les jeunes. Plus ils sont tenus loin du marché du travail, plus la valeur de leur diplôme ainsi que leur motivation diminue de façon exponentielle. Il est urgent de réintégrer ces milliers de jeunes exclus. En Grande-Bretagne, mais aussi à travers le monde.
"Britain Works" est un programme intéressant et il pourrait bien être source de retombées concrètes et durables parce qu'il voit loin. Et qu'il emprunte plusieurs voies à la fois. Oui, on tentera de trouver des emplois dans le secteur des technologies de l'information au plus grand nombre de jeunes possible. Mais, on encouragera aussi le démarrage d'entreprises, on offrira des stages, de la formation ainsi que des conseils de gestion de carrière.
Microsoft s'est alliée à ses partenaires (clients, fournisseurs) pour multiplier les emplois à offrir. Elle a aussi noué un partenariat avec LinkedIN pour du mentorat. Brillant.
Le Québec aussi compte de jeunes chômeurs, et il éprouve aussi un sérieux problème de recrutement du côté de TI. Cela me semble un terreau fertile pour une version québécoise de "Britain Works".
Qu'en pensez? Peut-on imaginer pareille initiative au Québec? Qui pourrait en être le catalyseur?
Pour ceux qui désirent en savoir plus, voici le lien pour le site Britain Works.
Lire ici ma chronique précédente