Chaque année, Hydro-Québec offre près de 300 stages à des finissants de niveau universitaire, pour les trois quarts, et collégial.
Avec 20 000 employés, l’enjeu du recrutement est crucial pour la société d’État, qui enregistre environ 1000 départs à la retraite par année. D’autant que l’entreprise compte dans ses rangs de nombreux professionnels en génie et en informatique, deux domaines dans lesquels la main-d’œuvre se fait rare.
«Les domaines dans lesquels on offre des stages sont ceux où la compétition est vive et qui sont des secteurs vitaux pour notre activité : génie, informatique, administration des affaires et environnement », explique Dominic Roy, chef attraction et acquisition de talents à la vice-présidence ressources humaines d’Hydro-Québec.
Les jeunes recrues se voient vite confier des tâches voire des projets à la mesure de leur niveau d’étude puisque des stages sont offerts à des débutants ainsi qu’à des élèves en fin d’études.
«Par exemple, dans le département des ressources humaines, on peut demander au stagiaire de faire de l’analyse de candidatures puis, avec des tuteurs, il peut assister à des entrevues. Les plus avancés pourront mener le dossier au complet », précise Dominic Roy.
Le but d’accueillir des stagiaires : «Attirer de jeunes talents dès la fin de l’école», ajoute le chef. « On a beaucoup plus de succès en allant chercher les diplômés sur les bancs de l’école au moment où ils souhaitent aller sur le marché de l’emploi plutôt que plus tard dans leur carrière alors qu’ils ont déjà fait leur place quelque part», poursuit-il.
Un quart des stages sont suivis immédiatement ou quelque temps plus tard d’une embauche.
